Où sont passés les candidats?

Depuis plusieurs années, nous observons une diminution du nombre de candidatures. Il y a 25 ans, une annonce publiée dans la presse nous apportait plus d’une trentaine de CV ; nous avions facilement entre 20 et 25 candidatures correspondant à notre demande et à notre domaine d’activité.

Actuellement, nous recevons une dizaine de candidatures par annonce. Malheureusement, seulement deux ou trois profils correspondent aux critères de l’annonce. Mais où sont-ils ?

Beaucoup répondent sans lire les intitulés des postes, postant leurs CV à tout prix « on ne sait jamais », mais cela ne fonctionne pas, surtout dans notre spécialité.

Le manque de réalité dans la vie de quelques personnes sur la toile fait rêver et croire à une « vie facile », ce qui est une illusion pour notre jeunesse. L’ère numérique où tout est accessible depuis son canapé, la culture, la nourriture, un emploi en 2 « clics », n’encourage pas la motivation et l’obligation d’aller chercher du travail.

La sécurité de l’emploi, les horaires, la pénibilité, le salaire, etc. Beaucoup d'excuses sont probablement réelles dans certains secteurs d’activité, mais nous ne travaillons pas tous dans un métier dit « pénible ». Nous rencontrons cependant les mêmes problématiques : absentéisme, démotivation et manque d’implication.

Pourquoi ce changement de mentalité lié au travail ?

Le contexte de la crise du Covid-19 a accéléré la « nouvelle » vision du travail. Les liens ne sont plus les mêmes que ceux de nos aînés. La nouvelle génération a besoin de flexibilité, de management par l'horaire ou par l’objectif, tout en associant un équilibre entre vie professionnelle et vie privée.

Je n’ai pas de solution miracle, seulement encourager, motiver et faire évoluer les candidats qui recherchent réellement un emploi.